Avant-propos
Promouvoir l'égalité des sexes constitue une des politiques fondamentales de
Considérant la justice, y compris l'égalité des sexes, comme un des éléments importants de la mise en place d'une société harmonieuse socialiste et usant de tous les moyens possibles économiques, juridiques, administratifs et médiatiques, le gouvernement chinois se consacre, ces dernières années, à la sauvegarde des droits égaux entre l'homme et la femme dans les domaines économique, politique, culturel, social et familial, afin de promouvoir sans cesse le développement général des femmes.
I. Mécanisme de l'Etat pour l'égalité des sexes et le développement des femmes
L'Etat intensifie sans relâche l'élaboration, la révision et l'application des lois et règlements destinés à protéger les droits et intérêts des femmes afin de sauvegarder réellement leurs droits et intérêts légitimes. L'Assemblée populaire nationale avec son Comité permanent, organe législatif et du pouvoir d'Etat suprême en Chine, considère comme une de ses tâches importantes la sauvegarde des droits et intérêts des femmes et la promotion de l'égalité des sexes. Elle attache de l'importance à l'élaboration des lois correspondantes, examine consciencieusement les motions relatives à la sauvegarde des droits et intérêts légitimes des femmes, contrôle activement l'application des lois en question. Le gouvernement chinois avec ses départements correspondants protège les droits et intérêts des femmes et encourage l'égalité des sexes en appliquant les lois, en élaborant et en mettant en vigueur des règlements administratifs et des dispositions légales. Dans
L'Etat élabore et met en vigueur des programmes pour le développement des femmes, intégrant celui-ci dans le plan général du développement économique et social. Les programmes pour le développement des femmes constituent des plans d'action nationaux pour appliquer le Programme d'action de Beijing et promouvoir intégralement l'égalité des sexes et le développement des femmes. Pour répondre aux besoins du développement harmonieux de l'économie et de la société et aux exigences de l'ONU concrétisées par les Objectifs du millénaire pour le développement,
Le Comité de travail pour les femmes et les enfants relevant du Conseil des Affaires d'Etat, organisme de coordination et de consultation du gouvernement chinois chargé des affaires en ce domaine, joue un rôle important pour coordonner et renforcer les efforts des départements gouvernementaux intéressés dans la protection des droits et intérêts des femmes et des enfants, pour élaborer les programmes de développement des femmes et des enfants et diriger leur exécution, pour fournir les ressources humaines, financières et matérielles nécessaires aux activités et à la cause des femmes et des enfants, pour diriger, superviser et contrôler les activités des comités de travail pour les femmes et les enfants au niveau des provinces, régions autonomes et municipalités relevant directement de l'autorité centrale. L'actuel Comité de travail pour les femmes et les enfants a pour président un vice-premier ministre et pour membres 33 responsables des départements gouvernementaux au niveau de vice-ministre composants. Aujourd'hui, toutes les provinces (régions autonomes, municipalités relevant directement de l'autorité centrale), les préfectures (villes, départements et ligues) et les districts (villes, arrondissements et bannières) possèdent leur propre organisme de travail pour les femmes et les enfants, dirigé par le responsable du gouvernement de même échelon. Les comités de travail pour les femmes et les enfants aux divers échelons, qui ont mis en place un régime efficace dont les dépenses sont à la charge du budget local, se consacrent à renforcer et à coordonner les efforts des départements compétents dans l'accomplissement de leurs devoirs.
Le gouvernement chinois attache de l'importance au rôle des organisations non gouvernementales (ONG) pour le développement des femmes.
Le gouvernement central et les autorités locales augmentent d'année en année leur budget destiné à l'exécution du programme pour le développement des femmes et optimisent la répartition des ressources nécessaires à celui-ci. Depuis l'an 2000, ils ont investi une grosse somme pour réaliser les objectifs importants ou cruciaux fixés par le programme pour le développement des femmes, en privilégiant les régions occidentales et les régions pauvres. De 1990 à 1999, les investissements de l'Etat dans la protection de la santé maternelle et infantile et pour le traitement et la prévention des maladies et la prophylaxie épidémique sont passés respectivement de 305 millions de yuans à 1,046 milliard et de 1,203 milliard à 3,388 milliards. En 2003, ils ont atteint respectivement 1,579 milliard et 9,054 milliards. Attachant de l'importance à la collecte, à l'analyse et à l'étude des données concernant la situation des femmes, l'Etat a créé un organisme chargé du contrôle et de l'évaluation de l'exécution du Programme, établi un système de contrôle et de statistiques des indices relatifs au Programme ainsi qu'un plan d'évaluation. Les provinces, régions autonomes et municipalités relevant directement de l'autorité centrale ont mis en place leur propre réseau de contrôle et de statistiques concernant la situation des femmes ainsi que leur propre régime de travail. Les départements gouvernementaux intéressés ne cessent d'améliorer le système de statistiques et créent des indices statistiques destinés aux deux sexes, ce qui a permis de compléter progressivement le système statistique des sexes. Ces dix dernières années, le département des statistiques de l'Etat a édité et publié plusieurs données statistiques sur les deux sexes.
Le gouvernement chinois attache de l'importance à la coopération avec l'ONU et les organisations internationales intéressées et intensifie activement ses échanges et la coopération avec les gouvernements et les organisations des femmes des différents pays.
II. Les femmes et l'économie
Considérant l'égalité d'accès à l'emploi pour les femmes et les hommes et le partage des ressources économiques et des fruits du progrès social comme des objectifs principaux et un domaine prioritaire pour promouvoir l'égalité des sexes et le développement des femmes, l'Etat a adopté une série de mesures politiques pour garantir la participation des femmes au développement économique, les faire bénéficier des ressources économiques et des services efficaces sur un pied d'égalité, renforcer leur capacité à assurer leur propre développement et améliorer leur statut social et économique.
Encourager la création d'entreprises par les femmes et le réemploi de celles-ci. L'emploi, duquel dépend le bien-être du peuple, est une source économique fondamentale pour l'existence et le développement des femmes. Ces dernières années, pour fournir des conditions favorables à la création d'entreprises par les femmes, le gouvernement chinois a pris et appliqué des mesures préférentielles telles que le soutien des femmes dans la création autonome d'entreprises, la subvention pour la formation professionnelle, le prêt d'une petite somme sous caution, le dégrèvement d'impôts. En même temps, les autorités locales aux divers échelons ont adopté, pour aider les femmes à accéder à l'emploi et surtout au réemploi les femmes licenciées ou chômeuses, des mesures préférentielles telles que la création de postes d'intérêt public, la fourniture des services particuliers, l'organisation de foires de recrutement, l'offre de formations spéciales et le contrôle de la discrimination sexuelle lors de l'emploi. Sous le patronage du gouvernement, les ONG telles que les fédérations des femmes et les syndicats s'engagent activement dans la création d'entreprises et le réemploi des femmes. Entre 1998 et 2003, les fédérations des femmes aux divers échelons ont accordé concrètement des prêts à petite somme pour aider 2,5 millions de femmes à trouver l'emploi. Ces dix dernières années, le nombre et le pourcentage de l'emploi des femmes se maintiennent à un niveau assez élevé. Fin 2004, les femmes actives dans l'ensemble du pays étaient au nombre de 337 millions, soit 44,8% de la population nationale active. En ville, elles étaient au nombre de 42,27 millions, soit 38,1% de la population urbaine active.
Optimiser la structure d'emploi des femmes. Ces dernières années, le secteur tertiaire est devenu une voie principale pour embaucher la main-d'œuvre féminine. De plus en plus de femmes travaillent dans les secteurs de hautes et nouvelles technologies telles que l'informatique, les télécommunications, les finances et l'assurance et sont devenues des actrices dans le développement de ces secteurs. A l'heure actuelle, les femmes représentent 20% environ du nombre total des entrepreneurs en Chine. La plupart des entrepreneuses travaillent dans les petites et moyennes entreprises, 60% ont créé leur entreprise au cours des dix dernières années. Les organes d'Etat, les entreprises et les établissements d'intérêt public appliquent le principe d'égalité des sexes lors du recrutement, de la formation et de la promotion des techniciens, ce qui a permis l'émergence des femmes de talent. Fin 2004, les femmes représentaient 43,6% du nombre total des techniciens travaillant dans les entreprises d'Etat et les établissements d'intérêt public, soit 6,3 points de plus par rapport à 1995 ( 37,3 points). La proportion des femmes possédant un titre professionnel supérieur et moyen est passée de 20,1% à 30,5% et de 33,4% à 42%.
Elever le niveau de protection sociale des femmes urbaines. Ces dernières années, le gouvernement chinois ne cesse d'accélérer le perfectionnement du système de protection sociale constitué essentiellement par l'assurance-vieillesse, l'assurance-chômage, l'assurance-maladie, l'assurance contre les accidents de travail et l'assurance-maternité. En même temps, il a entrepris une réforme importante du système d'assistance sociale en ville, mis en place et perfectionné un système dit « triple garantie » en ville : minimum vital, subsistance des employés et ouvriers licenciés et assurance-chômage. En 1994, l'Etat a promulgué les Dispositions concernant l'assurance-maternité des employées d'entreprises (à titre d'essai), transformant cette assurance à la charge des entreprises en assurance sociale. Fin 2004, cette transformation a été réalisée dans 28 provinces (régions autonomes, municipalités relevant de l'autorité centrale), couvrant 43,84 millions d'assurés, soit 60% du nombre total des employés dans les entreprises. En octobre 1999, l'Etat a mis en vigueur les Règlements sur la garantie du minimum vital des citadins. Fin 2004, 22,05 millions de citadins, y compris les femmes, ont bénéficié de cette garantie dont la couverture est presque complète.
Faire jouer le rôle important des femmes dans l'économie rurale.
Sauvegarder les droits et intérêts légitimes des femmes de la campagne migrant en ville. Ces dernières années, le gouvernement chinois a diminué progressivement et supprimé les restrictions concernant l'emploi des paysans en ville et s'efforce de résoudre les problèmes tels que le paiement du salaire avec retard, la sécurité du travail, le salaire égal à travail égal, la protection sociale, les difficultés des ruraux travaillant en ville en matière d'état civil et la scolarité des enfants, sauvegardant activement les droits et intérêts légitimes des femmes de la campagne travaillant en ville. En même temps, l'Etat encourage et soutient la création d'écoles de formation et de centres de sauvegarde des droits et fait connaître les cas typiques de violation des droits afin de sensibiliser les femmes de la campagne travaillant en ville à leurs droits et de renforcer leur capacité à défendre leurs droits en vertu de la loi.
Pour mettre en valeur les genres sociaux (les caractéristiques et le comportement des hommes et des femmes formés dans la culture sociale) dans l'emploi et renforcer la capacité des femmes dans l'emploi et la création d'entreprises, les départements intéressés du gouvernement chinois ont intensifié, ces dernières années, leur coopération avec les organisations internationales telles que le Programme des Nations unies pour le développement et l'Organisation internationale du travail et obtenu des résultats encourageants. Actuellement, compte tenu de la situation du pays, le gouvernement chinois accélère sa procédure de ratification de
III. Les femmes et l'élimination de la pauvreté
Le gouvernement chinois, qui prend la réduction et l'élimination de la pauvreté pour un objectif inébranlable, a réussi, à travers des projets spéciaux d'importance majeure et efficaces, à faire passer le nombre de la population pauvre rurale, parmi laquelle les femmes sont majoritaires, de 80 millions en 1994 à 26,1 millions en 2004, soit 53,9 millions de moins.
Adopter des mesures politiques favorables à l'élimination de la pauvreté féminine. Le Programme pour le développement des femmes en Chine précise les principaux objectifs concernant la réduction du niveau de pauvreté des femmes et celle du nombre des femmes pauvres et demande à renforcer le soutien à l'égard des femmes pauvres au cours de l'application de la stratégie de la mise en valeur de l'Ouest afin que celles-ci obtiennent des ressources de soutien et bénéficient directement des fruits de la lutte contre la pauvreté. Avec son projet d'assistance aux pauvres, l'Etat incite les femmes des régions pauvres à développer des exploitations familiales diverses et l'économie en milieu familial ; il demande d'exécuter les projets de développement des secteurs à haute densité de main-d'œuvre et convenables aux femmes, d'organiser des formations techniques et pratiques pour les femmes et d'élever la capacité de celles-ci à éliminer la pauvreté et s'enrichir. Lors de
Eliminer progressivement la pauvreté féminine rurale grâce à des mesures efficaces. Depuis 2001, le gouvernement chinois considère les indices concernant les sexes comme un élément du contrôle de la pauvreté rurale et insiste sur l'égalité des sexes au cours de la lutte contre la pauvreté. Ces dernières années, l'Etat a augmenté les investissements dans la lutte contre la pauvreté. En 2004, le budget central a réservé 12,2 milliards de yuans à la lutte contre la pauvreté. Les autorités locales ont également multiplié les investissements dans la lutte contre la pauvreté. En même temps, les administrations aux divers échelons ont adopté, compte tenu de la réalité des différentes régions, des mesures telles que le prêt à petite somme, le transfert de la main-d'œuvre et le jumelage d'aide pour soutenir le développement des régions déshéritées et l'élimination de la pauvreté chez les femmes de la campagne. Entre 2001 et 2004, parmi les prêts d'escompte accordés par l'Etat destinés à l'assistance aux pauvres, 13,52 milliards de yuans de prêt à petite somme ont été réservés aux foyers paysans dont les femmes représentent plus de la moitié. A partir de 2001, le gouvernement chinois a généralisé, en considérant le village comme un tout, la participation à la lutte contre la pauvreté dans 148 000 villages pauvres de l'ensemble du pays.
Encourager et soutenir les efforts des ONG dans la lutte contre la pauvreté féminine. Ces dernières années, encouragées et soutenues par le gouvernement chinois, les fédérations des femmes aux divers échelons se sont engagées, compte tenu de la réalité locale, dans l' « Opération de lutte contre la pauvreté féminine » constituée essentiellement par le prêt à petite somme, le soutien à l'élimination de la pauvreté, le transfert de la main-d'œuvre, le jumelage et l'entraide entre l'Est et l'Ouest.
IV. La participation des femmes à la prise de décisions et à la gestion
La capacité de participation des femmes à la gestion des affaires de l'Etat et de la société ne cesse d'augmenter, et le niveau de leur participation aux affaires politiques s'élève progressivement.
L'Etat attache de l'importance au rôle essentiel des femmes dans les assemblées populaires aux divers échelons, celles-ci constituant un régime politique fondamental de
La coopération pluripartite et la consultation politique sous la direction du Parti communiste chinois constituent un des systèmes politiques fondamentaux de
L'Etat précise explicitement les objectifs concernant la formation et la sélection des femmes cadres et renforcent sans cesse la formation et la sélection des femmes cadres afin que les femmes participent largement à la gestion des affaires de l'Etat et de la société ; un grand nombre de femmes d'élite sont ainsi entrées dans les groupes dirigeants aux divers échelons. Fin 2004, les femmes cadres à l'échelon de district et de préfecture travaillant dans le comité du Parti, l'assemblée populaire, la conférence consultative politique du peuple chinois, le tribunal et le parquet et pour des partis démocratiques et groupements populaires occupaient respectivement 16,9% et 12,6%, soit 4,3 et 4,5 points de plus qu'en 1995 ; 368 femmes occupaient les postes de maire et maire adjoint (préfet et sous-préfet) ; 9,9% des cadres à l'échelon de province (ministère) ou au-dessus étaient des femmes, soit 2,8 points de plus qu'en 1995. Aujourd'hui, on compte en Chine une femme vice-premier ministre, une femme conseiller d'Etat et 25 femmes cadres de l'échelon de ministre et de vice-ministre occupent les postes dirigeants de
Le niveau de participation des femmes de base aux affaires politiques ne cesse de s'élever. En ville comme à la campagne, les femmes participent activement à l'élection des comités de quartier et des comités de village. En 2004, 237 000 femmes ont été élues chefs de comité de quartier, et 443 000, membres de comité de village, soit respectivement 55,8% et 15,1% du nombre total des membres de comité. Un certain nombre de femmes sont devenues chefs de comités de quartier et de village.
Le rôle de participation démocratique des fédérations des femmes et de leur contrôle démocratique a été renforcé ; les voies de participation démocratique des femmes ne cessent de s'élargir. Les fédérations des femmes aux divers échelons participent, au nom des femmes, à l'élaboration, à l'amendement des lois et règlements concernant les droits et intérêts des femmes et au contrôle de leur application. Les départements gouvernementaux intéressés prêtent beaucoup d'attention à l'opinion des fédérations des femmes et adoptent autant que possible les propositions de celles-ci lors de l'élaboration des mesures politiques et des plans.
V. Les femmes et l'éducation
En Chine, les femmes jouissent du même droit et de la même chance que les hommes de recevoir l'éducation. Les lois chinoises, comme
Le gouvernement chinois s'attache à éliminer l'écart entre les deux sexes dans la phase de l'éducation obligatoire et à améliorer sans cesse l'environnement de scolarisation. En 2004, le taux de scolarité des garçons et celui des filles étaient respectivement de 98,97% et de 98,93%, l'écart entre les uns et les autres est passé de 0,7% en 1995 à 0,04%. Le gouvernement ne cesse d'accroître ses investissements dans l'éducation obligatoire à la campagne, afin d'y améliorer l'environnement de celle-ci et de permettre aux filles et garçons de recevoir sur un pied d'égalité l'éducation obligatoire. En 2004, les dépenses de l'Etat affectées à l'éducation obligatoire dans les milieux ruraux se sont élevées à 139,362 milliards de yuan, soit 2 fois plus qu'en 1995. Ces dernières années, l'Etat a collecté des fonds, par multiples canaux pour établir des bourses dans les écoles primaires et secondaires. En plus, le gouvernement a affecté des sommes à la mise en application de la politique dite « deux dispenses et une subvention », à savoir dispenser les écoliers et les élèves des frais de manuels et des frais divers et subventionner les internes en matière des frais de subsistance. Le gouvernement met l'accent sur l'aide aux élèves dont les familles ont des difficultés économiques dans les régions rurales centrale et occidentale du pays à fréquenter l'école. Les gouvernements aux divers échelons ont arrêté des mesures politiques spéciales destinées à l'éducation des filles dans les régions pauvres et les régions peuplées d'ethnies minoritaires, s'efforçant d'élever le niveau de généralisation de l'éducation obligatoire des filles dans les milieux ruraux. En outre, l'Etat a arrêté, de son côté, des mesures politiques spéciales pour garantir aux enfants migrants, y compris les filles, le droit à l'éducation obligatoire. Depuis plusieurs années, les gouvernements aux divers échelons ont poussé activement les ONG à entreprendre des activités visant à contribuer à l'éducation, s'efforçant d'améliorer les conditions dans lesquelles les filles reçoivent l'éducation. « L'opération Espoir » et le plan « Bouton de fleur de printemps » lancés par
L'Etat s'efforce d'assurer aux femmes la chance de recevoir sur un pied d'égalité l'enseignement secondaire et supérieur, afin d'élever la proportion des femmes dans les écoles de divers niveaux et de toutes catégories. En 2004, les taux de filles dans les écoles secondaires ordinaires des premier et deuxième cycles ont atteint respectivement 47,4% et 45,8% ; celui dans les écoles secondaires professionnelles, 51,5% ; les étudiantes dans les établissements d'enseignement supérieur ordinaire dans l'ensemble du pays étaient au nombre de 6,09 millions de personnes, soit 45,7% du nombre total des étudiants (les deux sexes confondus), soit une augmentation de 10,3% par rapport à l'année 1995 ; le taux de femmes titulaires de la maîtrise et celui des femmes docteurs étaient respectivement de 44,2% et de 31,4%, soit une hausse respective de 13,6% et de 15,9% par rapport à l'année 1995. Ces dernières années, le gouvernement chinois a mis en place, dans les établissements d'enseignement supérieur ordinaire de l'ensemble du pays, le système des prêts boursiers de l'Etat et celui de bourse d'études de l'Etat, accordant des prêts d'escompte aux étudiants pauvres, y compris les étudiantes, pour les aider à accomplir leurs études. En même temps, il encourage les entreprises, les organisations populaires et les individus à contribuer à l'éducation et à aider les filles dont les familles ont des difficultés économiques à recevoir l'enseignement de divers niveaux. L'Etat accorde de l'importance à la formation et à la préparation des femmes professeurs, et demande à celles-ci de jouer leur rôle dans le développement de l'éducation féminine. En 2004, les taux des enseignantes dans les écoles secondaires ordinaires des premier et deuxième cycles étaient respectivement de 45,9% et de 41,7% ; celui des enseignantes dans les établissements d'enseignement supérieur ordinaire et dans les écoles secondaires professionnelles, respectivement de 42,5% et de 46,5%.
Depuis plusieurs années, le gouvernement chinois fait grand cas de l'alphabétisation des femmes, veille à empêcher l'apparition de nouvelles analphabètes et à prévenir le retour à l'analphabétisme des femmes qui ont été éduquées. Par ailleurs, il centre ses efforts sur la promotion de l'alphabétisation des femmes dans les régions pauvres et dans les régions peuplées d'ethnies minoritaires. Les départements concernés du gouvernement et
L'Etat développe énergiquement l'éducation professionnelle, l'éducation pour les adultes et la formation technique. Le niveau de durée d'enseignement des femmes a été élevé et l'écart entre les deux sexes a diminué davantage. Selon le 5e recensement national, la scolarité moyenne des femmes de
Ces dernières années, l'Etat a renforcé la formation de l'aptitude professionnelle des femmes, et à travers des filières, aidé les femmes urbaines à élever leur compétence professionnelle, poussé les femmes de la campagne à augmenter leurs revenus et à s'enrichir, et élevé la capacité de nombreux ouvriers migrants, y compris les femmes, à trouver des emplois.
VI. Les femmes et la santé
Le gouvernement chinois considère la santé des femmes comme un domaine primordial pour promouvoir l'égalité des sexes et le développement des femmes. Depuis la dernière décennie, l'Etat a promulgué et mis en application des lois, entre autres,
Prendre en considération et répondre aux besoins des femmes en matière de soins de santé au cours des différents stades de la vie et élever leur espérance de vie. Depuis plusieurs années, les départements de la santé publique de divers échelons considèrent l'examen et le traitement des maladies gynécologiques comme un travail régulier de la protection de la santé des femmes. Chaque année, plus d'un tiers des femmes mariées de moins de 65 ans dans l'ensemble du pays peuvent jouir d'un examen des maladies gynécologiques. En 2004, le taux d'examen en la matière était de 37,3%. Le gouvernement prête une grande attention à la santé des adolescentes et à celle des femmes âgées, déclenche vigoureusement, dans les écoles de toutes catégories et dans les quartiers d'habitation, des campagnes de sensibilisation au sexe et à la prévention du sida, pour élever le niveau de connaissances des adolescentes sur la santé sexuelle et intensifier leur capacité à se protéger ; il utilise diverses voies pour diffuser des moyens scientifiques de protection de la santé, fournit aux femmes âgées davantage de consultations spécialisées sur la santé et à leur service, leur permettant ainsi d'élever la qualité de vie. L'espérance de vie des femmes était de 74 ans en 2003.
Réduire la mortalité des femmes enceintes et en couches et garantir la sécurité maternelle. Entre 2000 et 2001, l'Etat a investi 200 millions de yuans dans 378 districts pauvres du niveau national afin de mettre à exécution le projet «Réduire la mortalité des femmes enceintes et en couches et éliminer les cas de tétanos chez les nouveau-nés ». De 2002 à 2005, ce projet a été poursuivi avec une somme de 400 millions de yuans provenant d'une part du budget national et d'autre part des régions où il est mis en pratique ; et en plus, il s'est étendu jusque dans 1 000 districts déshérités de l'ensemble du pays, couvrant une population de plus de 300 millions de personnes. Ces dernières années, plusieurs centaines de milliers de femmes enceintes et en couches démunies ont pu, grâce à ce projet, recevoir des soins pour un accouchement normal. Par ailleurs, le gouvernement chinois s'attache activement à améliorer les conditions d'accouchement dans les centres de soins des cantons (bourgs), et par l'ouverture du passage vert d'urgence réservé aux femmes enceintes et en couches, il prend des mesures afin d'apporter l'assistance à celles qui sont démunies, d'élever le taux d'accouchement des femmes enceintes et en couches hospitalisées dans les milieux ruraux et d'améliorer la situation sécuritaire maternelle. Depuis la dernière décennie, la mortalité des femmes enceintes et en couches de
Offrir des services de qualité en matière de contrôle des naissances en considérant la personne avant tout et garantir aux femmes le droit à ce contrôle. En 1995, le gouvernement chinois, en tenant compte du droit de la femme à une maternité saine, a mis en application le projet de services de qualité en matière de contrôle des naissances en considérant la personne avant tout ; et en centrant ses efforts sur les exigences des femmes en âge de procréer, il a mené des activités, comme la connaissance du choix de moyens contraceptifs et l'encouragement de l'homme à favoriser une maternité saine, et fourni aux adolescentes des services de consultation à ce sujet. Depuis la dernière décennie, la mise en œuvre de ce projet a été généralisée dans plus de 800 districts (municipalités et arrondissements) dans l'ensemble du pays, répondant davantage aux besoins d'une large masse de femmes pour le service sur le contrôle des naissances et garantissant aux femmes leurs droits en la matière.
S'efforcer de fournir aux femmes migrant en ville des services sanitaires et de protection de la santé et défendre leur désir de bonne santé. Au fur et à mesure de l'accroissement incessant de la population urbaine et rurale, l'Etat s'efforce de suivre les principes du traitement équitable, de la direction rationnelle, du perfectionnement de l'administration et du service de bonne qualité, pour fournir aux femmes migrant en ville des mesures politiques préférentielles en matière de contrôle des naissances et d'aide technique, identiques à celles fournies à la population disposant d'un état civil autochtone. Le programme pour le développement des femmes a accentué l'intégration de la protection de la santé des femmes enceintes et en couches migrantes dans celle des femmes enceintes et en couches dans les villes d'accueil. Les départements concernés des gouvernements aux divers échelons cherchent activement des modes de services sanitaires et de protection de la santé pour les femmes migrant dans les quartiers d'habitation, et à travers de multiples voies, ils développent une éducation, rendent un service de consultation à propos du sexe et de la maternité saine, incitent les femmes migrantes à passer des examens médicaux, et leur offrent à titre gracieux des contraceptifs, rendent des services gratuits aux femmes enceintes et en couches démunies afin d'élever le niveau de santé de ces femmes.
Renforcer la prévention et le traitement du sida et prendre soin des séropositives. Ces dernières années, l'Etat a prêté une grande attention à la prévention et au traitement du sida et fondé à cet effet
Soutenir les ONG dans leurs projets favorables à la santé des femmes et entreprendre largement la coopération internationale.
VII. Les femmes, le mariage et la famille
Dans les années 1950,
S'en tenir à la mise en pratique de la politique fondamentale du pays consistant en planning familial et en incitation au mariage et à la procréation tardifs. Depuis la dernière décennie, le taux de mariage précoce de la femme a baissé, l'âge moyen de son premier mariage a été retardé, et le taux global de fécondité s'est maintenu à un niveau relativement bas, celui en 2004 étant de 1,8. Dans les activités de planning familial, l'Etat accentue la conscience du sexe féminin, respecte le droit de la femme à la procréation, combine le planning familial avec la stimulation de l'égalité entre les deux sexes.
Développer énergiquement l'œuvre de la sécurité sociale, donner la priorité dans les quartiers au développement des services publics qui exercent une influence directe sur la vie des familles, s'efforcer de réaliser la prise en charge des travaux ménagers par la société et augmenter les heures à la disposition de la femme. Les services pour les travaux ménagers se développent rapidement et le taux d'utilisation des services ménagers s'élève progressivement, les appareils électroménagers se popularisent de jour en jour ; l'œuvre de la crèche et de la maternelle ne cesse de se développer, la proportion des travaux ménagers partagés par l'homme connaît une augmentation, la charge de la femme dans les travaux ménagers s'allège, l'écart du temps des deux sexes dans les travaux ménagers diminue davantage.
Garantir, en vertu de la loi, aux bébés de sexe féminin et aux fillettes le droit à l'existence et au développement et diminuer un peu le ratio déséquilibré des nouveau-nés.
Prendre en considération et protéger les droits et intérêts légitimes des femmes âgées et élever leur position dans le mariage et dans leur famille. Depuis la dernière décennie, l'Etat a arrêté une série de lois et de mesures politiques ayant pour noyau
Faire des efforts pour constituer une ambiance familiale marquée par le respect de la femme et l'égalité entre l'homme et la femme. En septembre 2001, l'Etat a promulgué le Programme pour faire valoir les valeurs morales des citoyens, dans lequel il est souligné : il faut réaliser l'égalité entre l'homme et la femme dans la vie familiale, respecter et garantir les droits et intérêts légitimes de la femme, s'opposer à la discrimination et à la persécution de la femme ; mettre en pratique l'autonomie de l'amour et la liberté du mariage ; faire valoir les mœurs nouvelles civilisées comme « respect des vieillards et amour des enfants, égalité entre l'homme et la femme, harmonie entre le mari et la femme, tenue de la maison avec diligence et économie, bonne entente entre les voisins ». Sous l'impulsion énergique du gouvernement, se crée progressivement une bonne ambiance pour promouvoir l'égalité des sexes dans le cadre familial.
Développer activement les échanges et la coopération internationale dans le cadre familial. Le gouvernement chinois pariticipe toujours activement avec l'ONU à l'adoption des résolutions et à la délibération concernant la famille.
VIII. Les femmes et l'environnement
Le gouvernement chinois ne cesse d'améliorer les conditions d'existence et de développement des femmes, met en pleine valeur la fonction des femmes dans la protection et l'amélioration de l'environnement et s'efforce de créer un bon environnement d'existence et un espace de développement en faveur de la femme.
Déterminer un objectif stratégique visant à encourager les femmes à participer au développpement durable. Conformément à l'Agenda de
Protéger et améliorer l'environnement naturel et l'habitat propres à l'existence et au développement des femmes. Depuis une dizaine d'années, les conditions de logement des citadins et des ruraux se sont visiblement améliorées, la surface habitée par personne et le taux d'espaces verts disponibles pour chaque personne se sont grandement élevés. La construction et l'ouverture au public de nombreux lieux de loisirs et lieux d'activité culturelle et sportive permettent d'élargir l'espace d'activité publique pour les femmes et de créer des conditions favorables pour l'amélioration de la qualité de vie des femmes. Ces dernières années, le gouvernement a fait ses efforts pour accélérer l'amélioration de la qualité de l'eau et la transformation des lieux d'aisances, et élever le taux d'utilisation de l'eau courante et celui des lieux d'aisances propres. De 2001 à 2004, l'autorité centrale a placé successivement 9,7 milliards de yuans de fonds publics pour résoudre le problème de l'eau potable des habitants à la campagne, assurant annuellement à 6,90 millions de paysannes une alimentation suffisante en eau potable. En 2004, le taux de généralisation de lieux d'aisances propres à la campagne a atteint 53,1% ; le taux de traitement inoffensif des immondices à la campagne s'est élevé de 28,5% en 1998 à 57,5% en 2004. L'amélioration de la qualité de l'eau et la transformation des lieux d'aisances ont permis d'alléger les lourdes charges des femmes pour puiser de l'eau, de réduire les risques nocifs pour la santé des paysannes et de leur famille et d'améliorer efficacement les conditions d'existence et de développement des femmes.
Créer activement un environnement social favorable à l'égalité des sexes et au développement des femmes, éliminer graduellement les préjugés, la discrimination et le mépris dans la société à l'égard des femmes. L'Etat a renforcé la propagation de la politique fondamentale de l'Etat sur l'égalité entre l'homme et la femme ; les responsables des départements gouvernementaux intéressés et les dirigeants de différentes provinces ( régions autonomes et municipalités relevant directement de l'autorité centrale) ont publié des articles dans les journaux ou revues au niveau national et régional, soulignant l'importance de l'égalité des sexes pour le progrès social, réaffirmant les fonctions et la contribution des femmes dans les différents secteurs économiques et sociaux. Les médias comme le journal, la télé et la radio ont réalisé et diffusé des programmes et des reportages sur le thème de la promotion de l'égalité des sexes, de la sauvegarde des droits et intérêts des femmes et du maintien élégant des femmes. De plus, le gouvernement soutient l'organisation des femmes et les médias pour réaliser en commun des programmes d'émission qui font ressortir l'importance des femmes dans le développement économique et social, et les encourage à utiliser et maîtriser les moyens d'information. Au fur et à mesure de la diffusion élargie du réseau Internet en Chine, de nombreuses organisations des femmes ont établi un site Internet qui est une bonne méthode pour sensibiliser à l'égalité des sexes et promouvoir le progrès des femmes.
IX. La garantie juridique des droits et intérêts des femmes
L'Etat ne cesse de perfectionner la législation sur la sauvegarde des droits et intérêts légitimes des femmes. Depuis une dizaine d'années, le gouvernement chinois a élaboré et amendé
Elaborer progressivement un mécanisme de travail socialisé pour la protection des droits et intérêts des femmes. L'Etat a créé une équipe nationale de coordination composée de 19 départements gouvernementaux pour protéger les droits et intérêts des femmes et des enfants. Certaines cours ont créé un tribunal pour protéger les droits des femmes et pour régler les affaires civiles concernant la protection des droits et intérêts des femmes. Lors du jugement de cette sorte d'affaire, le tribunal invite toujours les jurés venant de la fédération des femmes et d'autres départements à assister directement au jugement. L'Etat s'emploie à renforcer la conscience sexuelle pour les personnes qui appliquent la loi et le personnel de justice et à faire valoir le rôle du personnel de justice de sexe féminin dans la protection des droits des femmes. Il s'efforce d'élever le nombre et la proportion du personnel de justice du sexe féminin. En 2004, les juges et les procureurs de sexe féminin représentaient respectivement 22,7% et 21,7% du nombre global en Chine, soit une augmentation de 5,9% et 5% par rapport à l'année 1995.
Organiser l'aide juridique et la vulgarisation des connaissances juridiques dans le but de protéger les droits et intérêts légitimes des femmes. Pour protéger effectivement les droits et intérêts légitimes des femmes, les départements gouvernementaux chinois concernés ont fait émettre à cet effet l'avis stipulant que les organes de l'aide juridique, les cabinets de l'avocat, les cabinets de notaire et les services juridiques de base ne peuvent refuser ou retarder sans motifs l'acceptation de l'accusation, de la plainte ou de la dénonciation concernant la violation des droits des femmes et qu'ils doivent exonérer ou diminuer selon le cas les frais du service juridique pour la femme ayant des difficultés financières impliquée dans une affaire. Selon le Règlement sur l'aide juridique mis en vigueur en 2003 en Chine, l'aide juridique relève de la responsabilité du gouvernement, et les citoyens qui ont des difficultés financières peuvent obtenir l'aide juridique gratuite, ainsi les femmes démunies ont-elles pu bénéficier de cette aide. A la fin de 2004, 3 023 services pour l'aide juridique gouvernementale ont été créés dans différentes régions de
Lutter contre la violence à l'égard des femmes et adopter des mesures efficaces pour résoudre ce problème. En Chine, les lois et les règlements, comme le Code pénal, le Code de procédure pénale, le Code civil,
Lutter sévèrement contre l'enlèvement et la traite de femmes. Le Code pénal de
Protéger en vertu de la loi les droits des criminelles et des suspectes. Le gouvernement se promet d'appliquer strictement le régime consistant à emprisonner et gérer de façon séparée les criminels des deux sexes, c'est-à-dire que les criminelles sont placées sous la gestion directe d'agents de police du sexe féminin. Les criminelles peuvent se faire soigner par la femme médecin, se réunir avec leur enfant mineur à l'occasion des fêtes, recevoir une éducation juridique et culturelle et une formation technique professionnelle adaptées à leurs particularités physiologiques et psychologiques, et participer à différentes activités culturelles et sportive.
Conclusion
Au cours des dix ans écoulés,
Cependant, le gouvernement chinois constate clairement qu'en raison de certaines restrictions et limites apparues au cours du développement social et économique, et notamment dans le processus du rajustement et du perfectionnnement de la structure économique et de l'édification du système de l'économie de marché socialiste,
Au cours de la nouvelle période historique qui vise à construire parfaitement une société au niveau de vie relativement aisée, le gouvernement chinois, en tenant compte de la situation réelle du pays et à partir de la stratégie importante consistant à construire une société socialiste harmonieuse, adopte l'idée de placer l'homme au-dessus de toute considération et une conception scientifique visant à réaliser un développement harmonieux et durable. Il continuera à appliquer la politique fondamentale de l'Etat sur l'égalité entre l'homme et la femme, à protéger les droits et intérêts des femmes en vertu de la loi, à matérialiser les exigences de l'objectif fixé dans le programme pour le développement des femmes, fait tous ses efforts pour permettre à la femme de jouir des mêmes droits que l'homme dans les domaines politique, économique, culturel, social et dans la vie familiale. Il continuera encore à inciter énergiquement les différents milieux sociaux à participer en commun à la promotion de l'égalité des sexes et au développement des femmes, à intensifier les échanges et la coopération avec les Nations unies, les autres organisations internationales et le gouvernement de différents pays, afin d'apporter une contribution positive à la promotion de l'égalité, du développement et de la paix à l'échelle internationale.